有效税率
时间:2016-04-07 21:23:56 来源:www.ukthesis.org 作者:英国论文网 点击:131次
有效税率
本文的目的是双重的:我们将尝试不仅能够揭示现实突尼斯上市公司还确定了一些影响有效税率(ETR)这些公司的税收的因素。具体而言,研究旨在研究影响的一些特点的公司即产业,它属于规模、资本密集型和盈利能力的变异在ETR。我们使用面板数据,突尼斯年公司的观察期为2002至2006。我们的实证结果提供几个问题的答案:什么可以解释ETR的突尼斯公司的变化?什么是实际的税收激励水平所享有的这个国家的每一个部门?在何种程度上的突尼斯的税收制度被判断为中立的制度? 有效税率(ETR),税收激励,行业,突尼斯股票上市公司 Réalité de l'imposition des entreprises tunisiennes cotées——现实突尼斯上市企业所得税
Mots clés:——关键词 Taux d'Imposition Effectif (TIE), avantages fiscaux, secteur d'activité, entreprises tunisiennes cotées#p#分页标题#e#
The objective of this paper is double: we will try not only to reveal the reality of the taxation of tunisian listed companies but also to identify some determinants of the Effective Tax Rate (ETR) of these companies. Specifically, the research aims to study the impact of some characteristics of the firm namely the industry to which it belongs, the size, the capital intensity and profitability on the variability in ETR. We used panel data of tunisian year-firm observations for the period 2002 to 2006. Our empirical results provide answers to several questions: What can explain the variation of ETR's Tunisian companies? What is the real level of tax incentive enjoyed by every sector of this countrie? To what extent the Tunisian tax system is judged as neutral system? Key Words :——关键词 Effective Tax Rate (ETR), tax incentive, industry, tunisian listed companies Réalité de l'imposition des entreprises tunisiennes cotées—— 现实突尼斯上市企业所得税
La multiplicité de ces recherches peut être expliquée par la montée croissante de la mondialisation ou encore la globalisation. Ce mouvement d'internationalisation des économies et des sociétés induit par le développement des échanges dans le monde, conduit à l'expansion des flux d'investissements directs à l'étranger. Avec la montée croissante de ces flux, nous assistons aujourd'hui à l'amplification de la concurrence entre les pays manifestée notamment au niveau de leurs politiques fiscales. Ces pays voulant attirer un nombre important d'investisseurs étrangers, auront tendance à proposer des régimes d'imposition (baisse des taux d'imposition, institution d'avantages fiscaux (AF),….) plus favorables que d'autres pays. En conséquence, la connaissance du système fiscal de l'Etat d'accueil devient un impératif pour la bonne réalisation de l'implantation (G. Athenosy, 2002). Toutefois, cette connaissance superficielle de la législation fiscale d'un pays ne suffit pas. Selon M. Wei (2006), les taux d'imposition réglementaires (TIR) affichés par un pays ne donnent pas une indication complète de la charge d'impôt payée. C'est ainsi, que nous assistons parfois à l'existence d'entreprises soumises à un certain TIR payant un impôt plus faible ou élevé comparé à celui normalement exigible. La question qui se pose: Comment pouvons nous situer un pays donné par rapport à ses partenaires étrangers en matière d'imposition des entreprises, pour savoir s'il s'agit d'un pays à législation fiscale favorable ou défavorable? La comparaison des régimes fiscaux nationaux est toujours un exercice délicat, tant que les règles applicables peuvent être complexes et hétérogènes selon les entreprises (J. Kergueris, 2002). Une comparaison pertinente suppose le calcul d'un taux d'imposition effectif (TIE), c'est-à-dire le taux d'imposition que supporte un investissement type, qui rapporterait, avant impôt, une rentabilité donnée (J. Kergueris, 2002). Selon H. Grubert et J. Mutti (2000), le TIE a un effet significatif au niveau du choix de la (dé)localisation d'un investissement. En fait, les pays ayant tendance à attirer un nombre important d'investisseurs doivent faire preuve de TIE plus attractif. Il s'agit d'un défi que les Etats doivent vaincre. C'est la mondialisation qui fait de la concurrence fiscale (concurrence inter-pays ou intra-pays) une contrainte dont la maîtrise nécessiterait une connaissance des TIE et de ses déterminants. Une telle connaissance est bénéfique à plusieurs niveaux. Elle permettraaux intéressés de la politique fiscale d'un pays, tel que les investisseurs résidents ou étrangers de prendre connaissance du système fiscal de ce pays et d'évaluer l'impact des AF accordés sur la charge d'impôt. C'est ainsi qu'ils peuvent positionner ce pays parmi les pays à fiscalité favorable ou défavorable. En outre, elle permettra aux responsables de la politique fiscale d'un pays non seulement d'évaluer la neutralité du système fiscal proposé mais aussi de juger de la justesse des AF accordés afin d'apporter de nouveaux ajustements. Cela est justifié par le fait que le TIE est une mesure statistique résumant l'effet cumulatif des différents AF accordés et des réformes des TIR. Il importe de conclure de ce qui précède l'importance d'une telle étude portant sur les TIE et ses déterminants. Multiples sont les recherches ayant été focalisées à identifier les déterminants de la variabilité des TIE. Nous citons les travaux de K. Holland (1998) en Grande Bretagne, C. Derashid et H. Zhang (2003) en Malaisie, B. Janssen et al. (2005) en Belgique, G. Richardson et R. Lanis (2007) en Australie,….Ces recherches menées dans des contextes différents, notamment ceux Anglo-Saxon et européen, ont abouti à des résultats divers. Notre étude sera un prolongement de ces travaux. Nous essaierons non seulement de révéler la réalité de l'imposition des entreprises tunisiennes cotées mais aussi de mettre en évidence certains déterminants du TIE de ces dernières. Cet article se décompose comme suit: nous débuterons notre travail par une présentation des spécificités du régime fiscal tunisien et de son influence sur la charge effective d'impôt. Ensuite, nous intéresserons à la pertinence de la question de la variabilité du TIE. Une revue de la littérature sera exposée. La troisième section sera consacrée à la présentation de la méthodologie ainsi que les résultats dégagés.#p#分页标题#e#
1. 1. Système fiscal Tunisien:—— 突尼斯:税收系统
Entre prélèvements et abattements fiscaux 1.2. Influence des spécificités du système fiscal sur la charge effective d'impôt—— 具体影响税制的有效载荷的税 Un aperçu concernant les spécificités du système fiscal tunisien montre la diversité d'opportunités de gain d'impôt offertes par le législateur à l'entreprise. Compte tenu des AF offerts par le législateur tunisien-expliqués ci-dessus- réduisant la charge d'impôt[3], nous assistons à la présence d'entreprises tunisiennes soumises à un certain TIR payant une charge d'impôt différente de celle normalement exigible. Toutefois, il est à signaler que le bénéfice de ces opportunités est conditionné par la politique et la gestion fiscale opérées par une entreprise. Toutes ces réalités réduisent l'importance des TIR. Ces derniers ne donnent pas une indication complète de la charge d'impôt payée. Afin d'évaluer cette charge, il y a lieu de recourir au calcul du TIE. Ce dernier prend en compte non seulement les TIR mais aussi les autres aspects du système fiscal tel que les avantages et abattements fiscaux accordés par un pays. Selon Callihan (1994), il existe deux catégories de recherches empiriques portant sur les TIE: des études qui prennent en compte le TIE marginal et d'autres se focalisent sur le TIE moyen. La pertinence de chaque mesure dépend de la nature de la question de la recherche posée. L'utilisation du TIE marginal sera justifiée lors de l'investigation de l'effet de l'imposition sur les décisions d'investissement. Le TIE moyen est plus convenable pour mesurer la différence de la charge d'impôt à travers les entreprises (B. Janssen, 2005). C'est ainsi que, dans le cadre de cet article, nous recourons au TIE moyen.
2.1. Arguments théoriques—— 理论观点 Nous exposerons les principaux fondements du soubassement théorique de cette étude et leurs relations avec le TIE.
2.1.1-Théorie positive de la comptabilité
2.1.2 - Théorie économique de la réglementation
2.1.3- Théorie du pouvoir politiqu Les signaux adressés par l'entreprise peuvent concerner soit sa politique financière soit sa politique d'information comptable. Les chiffres issus de la comptabilité financière, notamment le résultat comptable, peuvent être un instrument de la signalisation au marché. En fait, pour qu'une information ait de la valeur et afin d'éviter les tentatives de brouillage des entreprises peu performantes, cette signalisation doit être coûteuse pour l'émetteur. Selon B. Raffournier (1990), l'efficacité d'un tel signal est dépendante de son coût: pour être efficace, un signal doit être coûteux. Il postule que certaines décisions comptables satisfont à cette condition: c'est le cas lorsqu'il y a incidence fiscale, le choix d'une méthode qui augmente l'impôt peut être interprété comme le signe que l'entreprise détient des informations favorables sur son avenir. Selon P. Hughes et E. Schwartz (1988), une entreprise désirant signaler au marché sa solidité financière, peut opter pour la méthode FIFO en période d'inflation, malgré le coût fiscal élevé auquel elle est exposée. Dans le même ordre d'idée, C. Thibierge (1997) stipule que l'activité de signalisation peut engendrer des coûts multiples tel que l'impôt. Selon lui, une entreprise qui souhaite se signaler, afin de garantir une meilleure valorisation boursière, va afficher un résultat plus élevé pour se signaler au marché et va être prête à payer un impôt plus élevé. Ces signaux destinés aux investisseurs externes, en vue de gagner leur confiance, augmenteront certes la charge d'impôt supportée par une firme et donc son TIE.#p#分页标题#e#
2.1.5- Théories relatives à la structure du capital 2.2. Etudes empiriques antérieures—— 以往的实证研究 Dans ce qui suit, une revue des études empiriques antérieures sera exposée afin d'énoncer les hypothèses, objet de notre étude.
2.2. 1- Taille de l'entreprise H1: Les entreprises de grande taille utilisent les instruments fiscaux, pour réduire la charge d'impôt, d'une façon plus importante que celles de petite taille
2.2.2- Décisions financières et d'investissement H2: Le TIE est inversement lié au niveau d'endettement d'une entreprise Outre ces décisions financières, les décisions d'investissement peuvent affecter la variabilité du TIE. Une telle évidence s'instaure à partir les études portant sur la nature de l'association entre le TIE et l'intensité capitalistique des entreprises. Les résultats de ces études [J. Siegfried (1974), Stickney et McGee (1982), H-J. Lynch (1991), S. Gupta et K. Newberry (1997), C. Derashid et H. Zhang (2003), H. Vandenbussche et al. (2005), B. Janssen (2005), A. Guha (2007) et G. Richardson et R. Lanis (2007)] montrent la variabilité négative du TIE au sein des entreprises ayant un niveau important d'intensité capitalistique. Ces études expliquent cette relation par le fait qu'un niveau élevé d'investissements en capital fixe favorise un niveau élevé de dépréciations ou encore par le fait que certains investissements en actifs immobilisés permettent à l'entreprise de bénéficier d'une multitude d'AF. En Tunisie, l'amortissement fiscal d'un nombre important d'actifs immobilisés est déductible. Cette déductibilité procure un gain d'impôt qui dépend lui même de la méthode d'amortissement utilisée. C'est ainsi que plus l'entreprise dispose d'investissements en actifs fixes, plus qu'elle bénéficie d'un niveau de dépréciation élevé et donc plus que le gain d'impôts y associé augmente. Cette augmentation entraînera une diminution du TIE. En outre, certaines entreprises tunisiennes peuvent procéder au réinvestissement physique de leurs bénéfices au sein même de l'entreprise en exonération fiscale. Ces AF accordés, par le système fiscal tunisien, à certains investissements en actifs immobilisés peuvent être un facteur justifiant la variabilité négative du TIE. Toutes ces évidences nous amène à formuler l'hypothèse suivante: H3: Le niveau d'intensité capitalistique d'une entreprise est inversement lié à son TIE.
2.2.3- Rentabilité de l'entreprise H4: Le TIE est inversement lié au niveau de rentabilité d'une entreprise
2.2.4- Secteurs d'activité de l'entreprise H5: Le TIE d'une entreprise diffère selon le secteur auquel elle appartient
3.1- Choix de l'échantillon et mode de collecte des données—— 样本选择和数据采集模式 Nous utilisons un échantillon composé des entreprises cotées à la BVMT.[8] Ce choix est motivé par la disponibilité des données. Cet échantillon comprend des entreprises du secteur non financier (représenté par les entreprises industrielles ainsi que celles de commerce et de service) et du secteur financier (représenté par les banques). L'exclusion des sociétés d'assurance et des établissements financiers de leasing se justifie par le nombre limité de telles entreprises cotées. La période de l'étude s'étale de 2002 à 2006. Nous avons jugé que l'étalement de la collecte de données sur ces exercices nous permettra d'obtenir d'informations utiles pour mener à bien notre étude. Les données seront collectées à partir des états financiers et des rapports des entreprises cotées à la BVMT disponibles sur le site de la BVMT et celui du conseil du marché financier tunisien. Il est à noter que les entreprises de notre échantillon seront classées par groupe d'entreprises. Il s'agit de trois groupes: Un groupe d'entreprises industrielles (SI), un autre d'entreprises du secteur de service et de commerce (SCS) et un autre incluant les banques (SB). Un tel classement se justifie par un souci d'homogénéité dans la mesure ou chaque secteur est régi par certaines spécificités réglementaires différentes des autres secteurs. C'est ainsi que l'absence d'un tel classement risquera de biaiser les résultats de notre étude. Conformément aux études antérieures tel que celles de T. Omer et al. (1993) et de G. Richardson et R. Lanis (2007), nous avons éliminé les entreprises justifiant de TIE négatifs. Ce critère de sélection nous a amené à réduire l'échantillon à 150 observations. La répartition de ces observations entre les groupes d'entreprises est indiquée dans le tableau (1).#p#分页标题#e#
Groupe
SCS
SB
TOTAL TAB 1. Répartition de l'échantillon par groupe 3.2- Modèle d'estimation—— 估计模型 Le modèle de régression que nous proposons de tester pour chaque groupe se résume comme suit: 3.3- Variables dépendante et indépendantes—— 依赖和独立的变量 Compte tenu des mesures appréhendées dans les études antérieures [Annexe 4], nous avons pu dégagé celles qui seront retenues dans notre étude (Tableau 2).
Variable
TIE Nous suggérons d'utiliser une mesurene tenant pas compte des ajustements tel que ceux relatifs à l'impôt différé utilisés par C. Derashid et H. Zhang (2003) et B. Janssen (2005). Cela se justifie par le fait que les entreprises tunisiennes ne sont pas tenues d'utiliser les charges d'impôt différé. En outre, il est à signaler que certains ajustements opérés au niveau du bénéfice comptable ne seront pas pris en compte pour manque de données. Ce sont, notamment les cas des intérêts payés ainsi que de l'excédent brut d'exploitation. En fait, la majorité des états financiers des entreprises tunisiennes n'indique pas d'une manière séparée ni les montants d'intérêts payés ni ceux relatifs au calcul de l'excédent brut d'exploitation (EBE). Le choix du bénéfice comptable comme une mesure du résultat de l'exercice se justifie par le fait qu'elle est plus susceptible de capturer l'effet des avantages fiscaux sur le TIE (G. Richardson et R. Lanis, 2007). Conformément à la majorité des études, la taille d'une entreprise est mesurée par le logarithme népérien de la valeur comptable de son actif total à la fin de l'exercice comptable. La transformation au logarithme permet d'éviter le problème d'échelle pouvant résulter de l'énorme écart avec les mesures des autres variables des modèles [G. Louizi, 2006].
END Dettes générant d'intérêts /total actif net#p#分页标题#e# Depuis longtemps, le niveau d'endettement d'une entreprise est mesuré par le ratio des dettes totales sur l'actif total. Il s'agit d'une mesure standard utilisée dans des études menées dans différents thèmes tel que ceux relatifs à la gestion de résultat, à la charge d'impôt effective, à la gouvernance,…Les questions qui se posent à ce niveau, compte tenu de l'objectif de notre étude, sont doubles: S'agit -il de prendre en considération le montant de dettes totales ou seulement le montant de dettes à long terme? Compte tenu de notre hypothèse testée, à savoir plus les intérêts relatives aux dettes augmentent (déductibilité des intérêts) plus le TIE d'une firme diminue, nous proposons de tenir compte que des dettes générant d'intérêts au niveau de la mesure. C'est ainsi que les dettes ne générant pas d'intérêts sont exclues. Nous citons les crédits fournisseurs, les dettes vis à vis de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale,…
INTCAP Immobilisations corporelles de l'entreprise (en net) / total actif net L'intensité capitalistique renvoie à l'intensité de l'investissement en capital fixe d'une entreprise (immobilisations corporelles). Il s'agit de retenir le montant d'immobilisations corporelles nettes afin de mieux cerner l'effet des charges de dépréciation sur le TIE. En fait, retenir le montant d'immobilisations en brut peut biaiser les résultats. C'est le cas notamment des montants d'immobilisations totalement amorties inclus au niveau du montant d'immobilisations corporelles en brut. En outre, nous ne comptons pas retenir le montant des dépréciations dans la mesure ou nous comptons cerner les avantages fiscaux (dégrèvement physique) accordés à certains investissements en capital fixe.
RENT
Bénéfice net / total actif net · Rentabilité économique: elle mesure l'efficacité de l'actif économique mis en œuvre dans le cadre de son activité. Cette rentabilité de l'actif économique ROA (return on assets) est égale au rapport du résultat d'exploitation net sur l'actif économique. · Rentabilité financière: elle permet d'apprécier le rendement financier des capitaux propres de l'entreprise. Cette rentabilité financière peut être mesurée moyennant plusieurs mesures. Nous notons: le ratio ROE [(return on equity)= Résultat de l'exercice / Capitaux propres], l'EVA [( Economic value added, valeur économique ajoutée) = (rentabilité économique des capitaux investis- coût moyen pondéré du capital)x montant des capitaux investis],…#p#分页标题#e#
Alors que la rentabilité financière prend en compte le choix de financement de l'entreprise, la rentabilité économique n'est pas affectée par la structure financière d'une entreprise. C'est ainsi qu'un fort ratio ROE peut provenir d'un faible niveau de fonds propres. Toutes ces évidences font que la rentabilité financière mesurée par le ROE peut donner une image biaisée de la rentabilité d'une entreprise. Ces deux ratios de rentabilité (ROE) et (ROA) permettent de mesurer la performance comptable dans la mesure où ils sont mesurés en se référant aux données comptables. Toutefois, il en existe- outre cette performance comptable- un autre type de performance celle boursière. Cette dernière est calculée en se référant à la formule suivante à savoir: (capitalisation boursière- valeur comptable des dettes) / valeur comptable de l'actif [G. Louizi, 2006]. Afin de mesurer cette performance boursière, il fallait multiplier le cours de l'action par le nombre d'actions constituant le capital de l'entreprise à la fin de chaque année. Toutefois, l'utilisation du cours moyen ou du cours de clôture de la dernière journée de l'année ne donne pas une idée exacte sur l'évolution du titre de l'entreprise [G. Louizi, 2006]. TAB2. Mesures des variables retenues dans notre étude 3.4- Résultats de l'étude—— 研究的结果 Notre étude se base sur des données structurées sous forme de panel non cylindré. Le choix d'une telle structure se justifie par le fait que nous garantissons, ainsi, un ajout de précision et de robustesse.
3.4.1- Analyse descriptive/Analyse bi-variée
Groupes
Variable à expliquer
SCS
SB
Variables explicatives
SCS
SB
SI
SCS
SB
SI
SCS
SB
SI
SCS
SB
TAB 3. Statistiques descriptives
Variable
SB
TAB 4. Résultats des tests de comparaison de TIE moyens intra-pays
3.4.2- Analyse multi-variée Afin de détecter la présence ou non d'une hétérogénéité au niveau de l'échantillon, nous avons eu recours à la statistique de Fisher relative au test d'homogénéité des constantes. Pour chacun des groupes, ce test montre l'existence d'effets individuels. Concluant à l'absence d'homogénéité, il convient d'intégrer cette hétérogénéité dans le modèle. Cette dernière peut être modélisée de deux façons. La première (deuxième) impliquant l'introduction des effets fixes (aléatoires) fait appel à un modèle à effets fixes (aléatoires) «Fixed Effects» («Random Effects»). Pour chacun des secteurs, nous avons estimé les coefficients de régression selon les deux modèles à savoir le modèle à effets fixes (MEF) et celui à effets aléatoires (MEA). En outre, nous avons eu recours au test de spécification de Hausman (1978). A l'exception du groupe industriel pour lequel nous retiendrons le MEF, le MEA sera retenu pour les autres groupes. Les coefficients estimés des paramètres du modèle ainsi que leur degré de signification sont rapportés dans le tableau (5). Groupe 1 SI (MEF) Groupe 2 SCS
(MEA) SB (MEA)
Variables
(p value)
(p value) (p value)
α
(0.000)#p#分页标题#e#
(0.321) (0.620)
TAIL
(0.000)
(0.639) (0.812)
INTCAP
(0.001)
(0.049) (0.527)
RENT
(0.002)
(0.854) (0.395)
R2 Significativité à 10 %, ** Significativité à 5%,*** Significativité à 1% TIE: taux d'imposition effectif de l'entreprise, TAIL: taille de l'entreprise, INTCAP: intensité capitalistique de l'entreprise, RENT: niveau de rentabilité d'une entreprise
TAB 5. Résultats de régression en panel A l'exception de la variable (INTCAP) inhérente au SCS indiquant un coefficient significatif, les coefficients des autres variables relatives à ce même secteur et au SB ne sont pas significatifs. L'absence d'une telle significativité indique qu'aucune de ces variables à savoir (RENT) et (TAIL) ne semble avoir impacter la variation du TIE de ces entreprises. Ce résultat corrobore celui de Stickney et McGee (1982). Ces derniers ont conclu que la taille de l'entreprise ne semble pas jouer un rôle important dans l'explication des différences des TIE. Les résultats relatifs à la nature de l'association entre le montant de l'impôt effectivement payé et l'intensité capitalistique d'une firme (INTCAP) appartenant au SCS révèlent que le coefficient estimé pour cette dernière variable est négatif et significatif (P value= 0.049). Ce résultat est conforme aux études antérieures. Le signe négatif suggère qu'un niveau élevé d'investissements en actifs fixes favorise un niveau élevé de dépréciations et de ce fait une diminution de la charge d'impôt à payer. Cette même variable testée pour le SB présente de coefficient non significatif. Le défaut de significativité peut être expliqué par le faite que les immobilisations corporelles ne sont pas trop utilisées dans les banques. Alors que 30,5% (16.96%) des actifs des entreprises industrielles (du SCS) sont des immobilisations corporelles, ces dernières ne présentent que 2% des actifs des banques. De tels résultats sont révélants du niveau réel d'AF dont bénéficient ces dernières et donc de l'étendue de la neutralité du système fiscal tunisien.
3.4.3- Analyse de sensibilité En fait, nous avons jugé que c'est intéressant de modifier la mesure du TIE retenue. Toutefois, pour manque de données, nous n'avons pas pu recourir à un autre proxy du TIE. Nous comptons modifier la mesure de chacune des variables: taille d'une entreprise (TAIL), son niveau de rentabilité (RENT) ainsi que son niveau d'endettement (END). Ces dernières sont mesurées respectivement par ( Log (chiffre d'affaires)), (Log (bénéfice comptable avant impôts)) et (total dettes / total actif).#p#分页标题#e# Cette analyse de sensibilité nous a permis de confirmer nos résultats issus de la première régression (Annexe 3[12]). En outre, grâce à cette analyse, nous avons pu tester la relation TIE-niveau d'endettement d'une entreprise. Pour les différents secteurs, le niveau d'endettement d'une entreprise tunisienne cotée ne semble pas impacter le TIE. Ce résultat est conforme à celui de V. Bernard (1984). Conclusion——结论 L'objectif de cette étude est double: elle permet de mettre en évidence certains déterminants de la variabilité du TIE des entreprises tunisiennes cotées et de révéler la réalité de l'imposition de ces entreprises appartenant à divers secteurs. Il s'agit d'évaluer le niveau réel d'AF accordés à ces dernières. A l'issu de cette étude, il apparaît que le niveau réel des AF que bénéficient les entreprises tunisiennes des divers secteurs n'est pas équitable. Nos résultats empiriques suggèrent que les entreprises du SI sont les plus privilégiées, celles du SCS ainsi que celles du SB semblent être traitées sur le même pied d'égalité. Toutefois, il convient de noter que cette étude n'est pas exempte de limites. En fait, l'utilisation de deux proxys du TIE était souhaitable afin de juger la significativité des coefficients estimés. Toutefois, pour manque de données, nous n'avons pas pu recourir à de telles mesures. En outre, notre échantillon a exclu les entreprises non cotées pour indisponibilité de l'information. Enfin, en ce qui concerne notre modèle testé, il aurait été souhaitable d'intégrer d'autres variables explicatives tel que celles de gouvernance. Ces dernières ont été exclues pour des contraintes de données. Les recherches futures peuvent tenir compte de ces limites
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ANNEXE 1 ANNEXE 2 (1. Résultats de la VIF) intra -pays Groupes 2 et 3
Echantillon SI
SB SI
SCS SCS
SB
F observed = F_obs
F lower tail = F_L = 1/F_obs
F upper tail = F_U = F_obs
Signification
Ha: sd(1) < sd(2)
TAIL
INTCAP
RENT
Moyenne VIF 1.18
TAIL
INTCAP
RENT
Moyenne VIF 1.31
TAIL
INTCAP
RENT Moyenne VIF 1.36
ANNEXE 2 ( 2. Matrices de corrélation)
TAIL
SCS tunisien
TAIL
SB tunisien
TAIL 1.0000
ANNEXE 3. Résultats de l'analyse de sensibilité
SCS 1er modèle (MEA)
Variables indépendantes (INTCAP, END, RENT)
(TAIL, INTCAP, END)
Variables indépendantes (INTCAP, TAIL)
Variables indépendantes (INTCAP, END) Variables indépendantes
(INTCAP, TAIL) Variables indépendantes ( INTCAP, END)
Variables
α
TAIL
INTCAP
END
RENT * Significativité à 10 %, ** Significativité à 5%,*** Significativité à 1%. TIE: taux d'imposition effectif de l'entreprise , TAIL: taille de l'entreprise, INTCAP: intensité capitalistique de l'entreprise , END: niveau d'endettement de l'entreprise, RENT: niveau de rentabilité de l'entreprise
ANNEXE 4. Tableau résumant les mesures des variables retenues dans certaines études antérieures
(TIE)
TIE = Charge d'impôt / Bénéfice avant intérêts et impôt#p#分页标题#e#
TIE = Impôt sur le bénéfice / bénéfice avant intérêts et dépréciations fiscaux
TIE= Impôt sur le bénéfice /Bénéfice comptable
TIE= Impôt sur le bénéfice / Bénéfice comptable avant impôts et intérêts
TIE = Impôt sur le bénéfice / Bénéfice comptable avant impôts, ajusté pour différences temporaires
TIE = Impôt sur le bénéfice / Total actifs
TIE= (Charge d'impôt -Charge d'impôt différée) / Bénéfice avant intérêts et impôts
TIE= Impôt sur le bénéfice / Excédent de trésorerie d'exploitation
TIE= Impôt sur le bénéfice / Excédent de trésorerie d'exploitation avant intérêts et taxes
TIE = (Charge d'impôt - Charge d'impôt différée) / Excédent de trésorerie d'exploitation
TIE = (Charge d'impôt) / [Bénéfice avant impôt-(charge d'impôt différée /taux d'impôt réglementaire)]
TIE= (Charge d'impôt -charge d'impôt différée) / (Bénéfice avant impôt - (variations de l'impôt différé / taux d'impôt réglementaire)) TIE = (Charge d'impôt-(dotations aux provisions de l'impôt différé t -dotations aux provisions de l'impôt différé t-1))/Profit avant intérêts et impôts
TIE = (Charge d'impôt-(dotations aux provisions de l'impôt différé t -dotations aux provisions de l'impôt différét-1))/excédent brut-(profit avant intérêts et impôts -profit avant intérêts)
(TAIL) [Guha, 2007], [Richardson et Lanis, 2007]
TAIL= Log (Total employé)
TAIL= Log (chiffre d'affaire) [Kim et Limpaphayom, 1998]
TAIL= a été déterminée en examinant la distribution des ventes. Les 50 entreprises les plus grandes relativement à la distribution de ventes sont codées d'entreprises de grande taille. Les autres sont codées d'entreprises de petite taille.
(END) [Janssen et al., 2005], [Janssen, 2005], [Vandenbussche et al., 2005], [Richardson et Lanis, 2007] [Guha, 2007]
END= Dettes à long terme/ Fonds propres
END= Total dette/Total actif
(INTCAP) [Janssen et al., 2005] [Vandenbussche et al., 2005]
INTCAP = Immobilisations corporelles nettes de l'entreprise / Total actif [Gupta et Newberry, 1997], [Richardson et Lanis, 2007] [Guha, 2007] INTCAP = Immobilisations corporelles brutes de l'entreprise/ Total actif
INTCAP= Log (charges de dépréciation)/nombre d'employés
INTCAP=Log (Immobilisations brutes de l'entreprise)/ nombre d'employés
(RENT)
RENT= Rendement de l'actif (ROA) = bénéfice net /total actif
RENT= bénéfice avant impôt / Total actif [Derashid et Zhang, 2003] [Richardson et Lanis, 2007]
RENT=Bénéfice d'exploitation / total chiffre d'affaire La Revue des Sciences de Gestion, Direction et Gestion n° XXX - Rubrique [1] L'IR visé est relatif à celui déterminé par les personnes physiques exerçant leurs activités dans le cadre d'une entreprise individuelle et bénéficiant du régime réel. [2] Avant l'apparition de la loi n° 2006-80 du 18 décembre 2006, relative à la réduction des taux de l'impôt et à l'allégement de la pression fiscale sur les entreprises, les taux d'imposition à l'(IS) étaient de 10%, 20% et de 35%. Avec l'apparition de cette loi, il y a eu une modification concernant les taux d'(IS). Ces taux deviennent de 10%, 20%, 30% et de 35%. [3] R. Yaich (2004) indique que lors d'une étude menée par Derbel (2001), il a été démontré sur la base d'une enquête menée au prés de 100 entreprises, l'importance des AF utilisés comme un palliatif aux insuffisances du régime de droit commun. Les résultats de cette enquête font ressortir un TIE, sans la prise en compte des AF, égal à 43.75% alors que le TIR était 35%. Le TIE s'établit à 31%, après prise en compte des AF.#p#分页标题#e# [4] Nous intéresserons aux coûts politiques que l'entreprise subisse dans le cadre de la théorie économique de la réglementation. [5] Malgré que les clauses de rémunération peuvent affecter la variabilité du TIE, nous ne comptons pas inclure dans notre modèle empirique une variable tenant compte de la rémunération des dirigeants. Cela peut être expliqué par la quasi impossibilité d'accéder à de telles informations. [6] Ces études non concluantes englobent les études dont les résultats montrent qu'une modification de la période étudiée ou du proxy utilisé pour mesurer la taille influence la relation TIE-Taille. [7] Nous citons les dégrèvements fiscaux au titre de réinvestissements exonérés. [8] En vertu des dispositions de la loi n°99-92 du 17 août 1999, les sociétés qui s'introduisent en bourse avec un taux d'ouverture du capital au moins égal à 30% ainsi que celles déjà admises en bourse et qui procèdent à une ouverture additionnelle de leur capital au public au moins égale à 20% sans que le taux d'ouverture global soit inférieur à 30% bénéficient de la réduction du taux de l'IS de 35% à 20% pour une période de 5 ans à partir de l'année de l'ouverture du capital dans les conditions sus-indiquées. [9] Les tests paramétriques ou non paramétriques sont retenus, respectivement, selon que la variable suit la loi normale ou non. Les tests de Kolmogorov-Smirnov (Annexe 1) indiquent qu'à l'exception du couple (SCS et SB), la variable TIE ne suit pas la loi normale. C'est ainsi que le recours au test non paramétrique de comparaison de rangs est justifié. Pour le SCS et le SB, la variable TIE suit la loi normale. Toutefois, les résultats du test d'égalité des variances ne nous permettent pas d'accepter l'hypothèse d'égalité des variances (Annexe 1). Alors que la première condition, celle de normalité de la distribution, du test paramétrique de comparaison (Student) est vérifiée, la deuxième condition qui est l'égalité des variances n'est pas vérifiée. C'est ainsi que le recours au test non paramétrique de comparaison de rangs est justifié. [10] La significativité globale de ce modèle est acceptable ( p value= 0.000). [11] La significativité globale de ce modèle testé pour les deux groupes 2 et 3 est faible. [12] En fait, les corrélations entre certaines variables explicatives montrent l'existence de corrélations fortes. C'est ainsi que nous avons jugé qu'il serait de rigueur d'éliminer l'une de ces variables. Toutefois, et afin d'avoir une idée claire de l'impact de l'une de ces variables exclues sur la variabilité du TIE, nous avons décidé de tester deux modèles, pour les trois groupes. Ces derniers sont spécifiés dans l'Annexe 3.#p#分页标题#e# (责任编辑:www.ukthesis.org) |